Category: Lexique graphique

26
Oct

La différence entre les formats RAW et Jpeg

Les fichiers Raw, « Raw » signifiant « Brut », sont des versions non compressés des images enregistrées par le capteur de l’appareil. N’étant pas compressés, ces fichiers sont donc assez volumineux et pèsent généralement plus de 15Mo.

Les fichiers au format Jpeg (acronyme de Joint Photographic Expert Group, le groupe d’experts de l’image ayant crée le format) sont des versions compressées des images enregistrées et elles contiennent donc moins d’informations. Le format RAW permet donc de produire des images de meilleurs qualités et de pouvoir faire retoucher sa photo par un graphiste sans perte.

Tout dépend de l’utilisation que vous comptez faire de vos clichés :

Le format RAW est fortement conseillé si vous devez shooter dans des situations avec beaucoup de mouvement ou avec des arrières-plans différents (des paysages par exemple) car vous pourrez capturer la scène avec assez d’informations nécessaires pour corriger l’exposition en post-production.

Le format Jpeg est conseillé pour des images destinées au web car plus légères ou bien pour shooter des images en mode rafale car la mémoire tampon ne sera pas autant sollicité qu’en photographiant des images au format RAW. Autre avantage du Jpeg, il peut être lu par n’importe quel contrairement au fichier Raw.

Le « Raw », un format beaucoup plus flexible :

Le format Raw offre une plus grande flexibilité pour les retouches. Le JPEG enregistre 256 niveaux d’informations alors que le RAW en enregistre entre 4 096 et 16 384 ce qui permet beaucoup plus de flexibilité pour ajuster certains paramètres comme la luminosité, l’exposition, contraste, la balance des blancs…

DNG, un format Raw mais open-source :

Chaque constructeur  dispose de son propre format Raw et le risque est de ne plus pouvoir utiliser ses fichiers après quelques mis à jour des logiciels de retouches d’images tels que Aperture, Photoshop, ou Lightroom par exemple. Adobe a donc décidé de créer le format DNG, format d’image plus générique qui a d’ailleurs été adopté par des marques telles qu’Hasselblad, Casio, Leica ou encore Pentax.

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Aurélien

09
Déc

Les modes colorimétriques CMJN et RVB en quelques mots

Le mode CMJN (cyan / magenta / jaune / noir) ou quadricromie est le mélange des 4 encres permettant de réaliser l’intégralité des couleurs imprimables (hors couleurs Pantones®).

C’est le mode utilisé pour l’impression.

Les presses numériques et offset sont composées de 4 rouleaux sur lesquels on règle un taux d’encrage : un pour le cyan, le magenta, le jaune et le noir.


 

Le RVB (Rouge, Vert, Bleu) en anglais est le mode colorimétrique utilisé par défaut sur les écrans d’ordinateur. On parle de couleurs additives car si l’on combine les 3, on obtient du blanc.

Le RVB n’est pas du tout adapté à l’impression, les couleurs affichées sur l’écran n’auront pas le même rendu sur papier une fois imprimées; de plus, la palette de couleurs CMJN est moins grande que la palette RVB ce qui provoquera en cas de conversion du mode colorimétrique une différence parfois notable de nuances.
L’affichage des couleurs dépend de la configuration de votre écran : sur deux écrans différents, les couleurs affichées peuvent avoir un rendu différent même si les nuances sont respectées.

image comparative cmjn vs rvb

Une vidéo très bien réalisée et détaillée sur la couleur et les différences entre les modes CMJN et RVB :

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Aurélien

03
Déc

Les étapes de la chaîne graphique pour les n…ovices

Elle se décompose en différentes étapes :

La pré-presse :

C’est l’étape où l’on met en page les textes, détoure les photos, …

graphiste devant son ordinateur

Elle se fait par des agences de création graphique, maquettistes, … grâce à des logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) tels que ceux de la suite Adobe : Photoshop (pour la création et retouche d’images), Illustrator (pour le dessin vectoriel) ou encore Indesign (utilisé pour la mise en page de brochure, catalogues).

Les épreuves :

Elles permettent d’avoir une représentation fidèle de l’imprimé finale pour éventuellement faire des modifications si nécessaire. Il en existe 3 types : analogique, numérique ou épreuve d’écran.

L’épreuve analogique aussi appelée BAT (bon à tirer) ou encore Cromalin® (du nom d’un système déposé par la société duPont en 1972) est le 1er système d’épreuve connu.

L’épreuve écran permet de valider, directement sur l’écran, une création à imprimer .
Pour cela il est nécessaire d’avoir un calibrage des couleurs à l’écran à l’aide des profils ICC.
Les profils ICC sont des fichiers comportant le gamut (nombre de couleurs d’un périphérique informatique) ainsi que la façon dont celui-ci les affiche. Ce profil contient la représentation de l’ensemble des couleurs d’un périphérique.  Si vous voulez en savoir plus sur les profils ICC, je vous invite à visiter ce lien : http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/les-profils-icc.html

photo de logiciel d'epreuvage à l'ecran

Une fois le document validé après l’épreuve, on l’envoie sur le RIP (Raster Image Processor).
Le RIP est un logiciel qui transforme les fichiers numériques sous formes de points blancs ou noirs appelés bitmap pour qu’ils puissent piloter une imageuse plaque appelée C.T.P. (Computer-To-Plaque, de l’ordinateur à la plaque) ou une imageuse film appelée C.T.F. (Computer-To-Film, de l’ordinateur au film). Le système C.T.F. n’est plus utilisé aujourd’hui, la plaque offset est imprimée directement, c’est le système du C.T.P.

Le C.T.P. est un système qui permet l’insolation (par laser) ou la gravure de plaques offset depuis un ordinateur. 
Les plaques, généralement en aluminium ou en papier ou polyester pour les petits tirages, sont ensuite positionnées sur une plaque offset, l’ensemble est alors monté dans une chambre d’insolation, après insolation la plaque a reproduit à l’identique ce qui se trouvait sur le film et sera finalement montée sur le cylindre porte plaque de la presse offset

Le façonnage :

En imprimerie, le façonnage est l’étape finale en fin d’impression. C’est cette série d’actions qui va donner à l’ouvrage son aspect final. Elle est composée d’une étape de pliure, de massicotage et de reliure, façonnage et collage.